Faire un bouillon maison avec des épluchures et des carcasses, c'est devenu pour moi un réflexe anti-gaspillage et une vraie source de goût. Plutôt que jeter ces trésors aromatiques, je les transforme en base savoureuse pour soupes, risottos, sauces ou plats mijotés. Dans cet article, je vous partage ma méthode, mes astuces pour maximiser les saveurs et répondre aux questions que vous vous posez souvent.
Pourquoi faire son bouillon avec des épluchures et carcasses ?
Un bouillon maison est bien plus parfumé et naturel que la plupart des cubes industriels. En utilisant des épluchures de légumes, des herbes, des os ou une carcasse de poulet, on récupère des nutriments et on créé une base gustative profonde sans additifs. C'est économique, écologique et, croyez-moi, addictif une fois qu'on a goûté la différence.
Les ingrédients que j’utilise (et ceux à éviter)
Voici les éléments que je garde précieusement :
Ce que j'évite :
Préparation et proportions : ma méthode pas à pas
Je conserve mes épluchures et carcasses dans un sac congélation au congélateur. Quand il est plein, je lance la préparation :
Tableau pratique des temps de cuisson et usages
| Type | Temps | Usage |
| Bouillon de légumes | 20–45 min | Soupe rapide, risotto, sauces légères |
| Carcasse de poulet | 1h30–2h | Soupe, risotto, mijotés |
| Os de bœuf | 6–12h (marmite) | Pot-au-feu, sauces corsées |
| Arêtes de poisson | 15–30 min | Fumet pour poisson, bisque |
Astuces pour un bouillon riche en goût
Voici les petites techniques que j'applique systématiquement :
Conservation et congélation
Je portionne systématiquement le bouillon pour le conserver :
Variantes selon les recettes
Le bouillon s'adapte selon l'utilisation :
Questions fréquentes (FAQ)
Peut-on utiliser toutes les épluchures ?
En grande majorité oui, mais évitez celles amères, moisis ou trop cireuses (certains fruits industriellement traités). Laver les légumes si besoin.
Dois-je blanchir les os avant ?
Ce n'est pas indispensable, mais rôtir les os apporte plus de goût. Pour un bouillon très clair, certains blanchissent puis rincent les os.
Combien de sel mettre ?
Je préfère saler légèrement en début (1 c. à café pour 2–3 L) et rectifier après concentration ou congélation, car le goût devient plus prononcé.
Peut-on faire un bouillon entièrement végétal ?
Oui : base d'épluchures, champignons, algues (kombu), miso en fin de cuisson pour un boost umami.
Utilisations gourmandes
Je ne me contente pas de l'utiliser uniquement pour des soupes : un bon bouillon transforme un risotto, allonge une sauce au vin, sert de cuisine de pochage pour poissons ou volailles, et même pour cuire des céréales (quinoa, boulgour) pour leur donner plus de caractère.
Si vous cherchez des idées concrètes : essayez un velouté de potimarron réalisé avec mon bouillon de légumes rôtis, ou un risotto citronné avec un bouillon de volaille réduit et un filet d'huile d'olive en finition. Et n'oubliez pas de partager vos photos — j'adore voir comment vous réutilisez vos bouillons !